Les compétitions internationales ou continentales de football sont les plus attendues chaque année. Les supporters et même les joueurs sont enthousiastes et rêvent d’une bonne compétition afin de sortir champions. Ce sont vraiment de rudes batailles et des rendez-vous que nul ne veut manquer. Néanmoins, il urge de faire le bilan de la compétition continentale africaine pour repartir sur de bonnes bases.
Quels sont les facteurs de réussite de la Can ?
Lorsqu’on s’intéresse à la coupe d’Afrique des nations (CAN), on ne peut pas oublier qu’à chaque édition de cette compétition, la ferveur populaire y est et les stades sont pleins à craquer avec une ambiance chaleureuse et intéressante. En effet, il y a de ces éditions où la compétition est très intéressante avec du beau jeu et une grande participation des spectateurs. Ensuite, rappelons-nous qu’en 2012, se fût la Zambie qui n’était même pas favori, qui fût couronnée championne d’Afrique face à la Côte d’Ivoire. Il existe encore de ces surprises. Enfin, ce qui est plus marquant est que cette compétition continentale sert à révéler de nouveaux talents ou des talents cachés. Il y a par exemple Éric Bailly qui fût recruté par Villarreal puis Man United après la Can 2015.
Quels sont les défis de la Can ?
Il faut reconnaître que la Can a eu de beaux moments, mais elle a aussi de grands défis à relever avant de pouvoir se comparer aux compétitions continentales de l’Europe ou d’Amérique. En effet, nous avons la qualité des pelouses. Que chaque pays organisateur puisse prendre soin des pelouses et les moderniser. Ensuite, nous avons le niveau même des équipes qui participent. Étant donné que la promotion ne suit pas dans les pays, les équipes ont souvent des niveaux pas très professionnels. Enfin, il y a la qualité de jeu dans la compétition continentale africaine. Il faudrait que cette qualité y soit à chaque édition pour que de nouveaux talents puissent être ciblés.